L’existence reste pour nous une énigme et le monde n’a pas encore révélé tous ses secrets.
Si le spirituel relie les hommes à la transcendance, la beauté sert de trait d’union entre l’homme et le sacré. Sensible à la beauté du monde, l’homme n’a cessé de vouloir la reproduire, prolongeant ainsi l’acte créateur divin pour donner du sens à ce qui l’entoure.
Frédéric Lenoir nous entraîne aux confins du monde, vers celles et ceux qui ont décidé de s’émerveiller et de sublimer le monde qui les entoure. Le chant et la danse tiennent une place centrale dans l’art sacré.
Notre voyage commence en Turquie, à Konya. Omer Kilic pratique le Sema la danse sacrée des soufies, dont les rotations le font entrer en transe et s’unir à Dieu. C’est aussi avec Rana Gorgani, artiste atypique qui réinterprète la technique des tours giratoires qu’exécutent les derviches tourneurs que nous découvrirons la beauté de cette union avec l’amour divin.
Nous voyageons ensuite dans l’espace et le temps, pour nous transporter dans un paysage aride au sol d’un rouge intense : le désert qui s’étend autour d’Alice Springs, au centre de l’Australie. Ici nous rencontrons Otto Jungarrayi Sims, 60 ans, membre de la communauté aborigène Warlpiri du village de Yuendumu. Les peintres aborigènes peignent des dessins sur les roches et sur les corps afin de manifester leurs conceptions religieuses et cosmogoniques. Avec le développement de la peinture aborigène, reconnue comme art aujourd’hui, Otto Sims peint pour sauver la mémoire de sa culture.
Nous voyageons ensuite dans l’espace et le temps, pour nous transporter dans un paysage aride au sol d’un rouge intense : le désert qui s’étend autour d’Alice Springs, au centre de l’Australie. Ici nous rencontrons Otto Jungarrayi Sims, 60 ans, membre de la communauté aborigène Warlpiri du village de Yuendumu. Les peintres aborigènes peignent des dessins sur les roches et sur les corps afin de manifester leurs conceptions religieuses et cosmogoniques. Avec le développement de la peinture aborigène, reconnue comme art aujourd’hui, Otto Sims peint pour sauver la mémoire de sa culture.
Au Japon, nous assistons à la cérémonie que Shunmyo Masuno préside chaque matin dans le temple de Kenko-ji dont il est le prêtre en chef. La création de jardins fait partie des arts pratiqués par les moines Zen, mais aujourd’hui il est le dernier moine, enseignant et créateur de jardins. Pour lui l’impermanence de toute chose est une notion fondamentale du bouddhisme qui doit apparaitre dans le jardin . Cette impermanence réside aussi dans la beauté des Mandalas. Tenzin Penpa est passé maitre dans l’art des mandalas. Tandis qu’il realise un mandala, il nous dit que la beauté réside dans la façon de relier le terrestre au céleste, l’humain au divin, l’individu au collectif, et donner de l’ordre au chaos pour sortir du néant.
A Bruxelles en Belgique, nous rencontrons le violoncelliste et chef d’orchestre, Jean-Paul Dessy, qui parle du lien entre la musique et la spiritualité et nous invite à entrer dans l’éternité. A Vence (France), c’est Franck Lalou, calligraphe, qui nous invite à partager son amour pour les lettres hébraïques. L’essence de la calligraphie consiste avant tout à respecter dans la lettre son énergie pure, sa dimension invisible. Pour lui, la calligraphie c’est aussi la beauté du geste, entrer dans une posture précise et dans une attitude de méditation, où le corps entier devient signe parmi les signes.
A Bruxelles en Belgique, nous rencontrons le violoncelliste et chef d’orchestre, Jean-Paul Dessy, qui parle du lien entre la musique et la spiritualité et nous invite à entrer dans l’éternité. A Vence (France), c’est Franck Lalou, calligraphe, qui nous invite à partager son amour pour les lettres hébraïques. L’essence de la calligraphie consiste avant tout à respecter dans la lettre son énergie pure, sa dimension invisible. Pour lui, la calligraphie c’est aussi la beauté du geste, entrer dans une posture précise et dans une attitude de méditation, où le corps entier devient signe parmi les signes.
Nous terminons notre voyage en immersion avec Julie Gautier. Sur l’Ile de Porquerolles (France) cette réalisatrice, championne apnéiste et danseuse crée des performances artistiques inspirées par sa relation avec l’eau. Pour elle être en mouvement sous l’eau force à la grâce. Il faut descendre sous la surface, dit-elle, aller dans le sensible, dans le cœur. C’est là que réside la beauté !
← L’EXPERIENCE DE LA SOLITUDE