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Des rencontres remarquables

Cette collection documentaire rend hommage à ces femmes et ces hommes, ces « héros » du quotidien qui à leur échelle donnent un nouveau souffle au monde, une nouvelle impulsion.

Lance Sullivan

Australie

Cleverman (chamanguérisseur), il perpétue le lien sacré qui existe dans la culture aborigène, entre la puissance des forces de la nature et les communautés humaines.

Lina Barrios

Guatemala

Anthropologue et guide spirituelle maya, elle prie les esprits des volcans pour contenir leur puissance destructrice.

Priyanka Rameshji Bandha Mutha

Inde

None Jaïn, elle croit en un esprit égal entre toutes les créatures vivantes. Pour cette raison, elle vérifie chaque jour le moindre recoin de ses vêtements pour éviter de blesser un être vivant. Même le plus petit comme une fourmi.

Abba Tesfay

Ethiopie

Moine copte, il vit isolé dans le massif du Gheralta à 2500 mètres d’altitude, qui abrite des églises orthodoxes, témoins de la présence chrétienne dès les premiers siècles de notre ère sur le continent africain. C’est pour goûter au silence et mieux entendre Dieu que les moines coptes ont trouvé refuge dans ces lieux inaccessibles.

Keinin Magami

Japon

Il pratique la méditation zazen depuis 20 ans dans le temple keninji au nord de Kyoto. Za signifie assis et zen méditation. Le zazen est une sorte de pèlerinage immobile dans la conscience de l’instant présent. Pratiquer le zen, c’est recueillir son corps, son cœur, son esprit.

Nicole Bordeleau

Canada

Grâce à la pratique du yoga indien et le Chi Gong chinois, en travaillant sur l’énergie et le souffle, elle a fait un chemin extraordinaire qui l’a conduit de la maladie et de l’addiction à la drogue à la sérénité et à la guérison.

Et aussi : André Comte-Sponville (France), Juan Flores (Pérou), Julie Gautier (France), Rana Gorganie (France), Fumihiro Hoshino (Japon), Jon Kabat Zinn (États-Unis), Omer Kilic (Turquie), Franck Lalou (France), Guillaume Néry (France), Palden et Thupten (Népal), Sylvain Paquin (Canada), Bagwan Puri (Inde), Hubert Reeves (France), Matthieu Ricard (Népal), Dawa Sherpa (France), Otto Sims (Australie), Ernst Zurcher (Suisse)…

Leurs savoirs, leurs pratiques, leurs recherches et leurs transmissions des mystères de la nature et de l’existence, nous offrent un éclairage sur le lien puissant qui nous unis à terre et que nous devons cultiver. On ne peut être que frappés par leur humilité et leur sérénité. Tous participent, à leur manière au « ré-enchantement » du monde car tous proposent une autre vision, une nouvelle approche de soi, des autres, de ce qui nous entoure.

CEUX QUI SE RELIENT À LA NATURE ET À SES ESPRITS

Des grottes ou des montagnes, des étendues désertiques ou glaciales : depuis que Sapiens s’est humanisé, la nature a été et reste le premier « temple » des humains. Ce qu’on appelle l’animisme ou le chamanisme est la première expression de religiosité de l’être humain, qui cherche à entrer en contact avec les esprits invisibles de la nature.

CEUX QUI RECHERCHENT

LA SAGESSE

Depuis les écoles philosophiques de l’Antiquité, l’expérimentation du sacré se réalise aussi à travers la recherche de la sagesse : une quête d’harmonie entre l’homme et le cosmos et d’un bonheur profond et durable, lié à la transformation de son regard et non plus aux événements extérieurs.

CEUX QUI RECHERCHENT LA SAGESSE

Depuis les écoles philosophiques de l’Antiquité, l’expérimentation du sacré se réalise aussi à travers la recherche de la sagesse : une quête d’harmonie entre l’homme et le cosmos et d’un bonheur profond et durable, lié à la transformation de son regard et non plus aux événements extérieurs.

CEUX QUI CHEMINENT

La marche vers des lieux sacrés est aussi vieille que les religions. Qu’elle s’apparente à un rite d’initiation, à un besoin intime ou à une philosophie de l’existence où le temps ralentit et le rapport à l’espace se transforme, la marche est une expérience du sacré. Chaque marcheur connaît la sensation d’une sérénité inédite après l’effort, une sorte d’illumination personnelle.

CEUX QUI S’ISOLENT DU MONDE

Depuis les premiers « renonçants » de l’Inde antique et les ermites chrétiens, de nombreux êtres humains recherchent le sacré dans le silence et la solitude.

CEUX QUI S’ISOLENT DU MONDE

Depuis les premiers « renonçants » de l’Inde antique et les ermites chrétiens, de nombreux êtres humains recherchent le sacré dans le silence et la solitude.

CEUX QUI SUBLIMENT LEUR QUOTIDIEN

L’artiste n’est-il pas un passeur du visible vers l’invisible ? Sensible à la beauté du monde, l’homme n’a cessé de vouloir la reproduire, prolongeant ainsi l’acte créateur divin pour donner du sens à ce qui l’entoure. Geste et contemplation permettent à l’homme de se dissoudre dans ce qui le dépasse.