En quoi la marche est-elle une expérience du sacré ?
Elle s’apparente à un rite d’initiation et à une philosophie de l’existence où le temps se ralentit et le rapport à l’espace se transforme. Chaque marcheur connaît la sensation d’une sérénité inédite après l’effort, une sorte d’illumination personnelle.
Frédéric Lenoir nous entraîne aux confins du monde, vers celles et ceux qui cheminent en quête de sens. Depuis des millénaires, dans toutes les traditions religieuses, des hommes et des femmes marchent dans le but de se rendre dans un lieu sacré. Ces pèlerinages, permettent de se purifier et d’obtenir l’aide de Dieu ou du saint que l’on va vénérer.
Notre voyage démarre en Ethiopie, au mausolée de Cheikh Hussein, but ultime d’un long périple dans les montagnes du Balé et qui représente l’espoir d’une vie meilleure ou de bienfaits. Nous suivons Rabia Hassan qui marche dans les pas de ses ancêtres afin d’être bénie.
Puis nous allons à Palitana, en Inde où Frooty Bupa a fait le vœu de devenir une none Jaïn. Depuis trois ans, elle suit les principes de Maahereeva, le fondateur du jaïnisme. Elle marche pour effacer ses péchés, pour purifier son karma et atteindre la libération.
Puis nous allons à Palitana, en Inde où Frooty Bupa a fait le vœu de devenir une none Jaïn. Depuis trois ans, elle suit les principes de Maahereeva, le fondateur du jaïnisme. Elle marche pour effacer ses péchés, pour purifier son karma et atteindre la libération.
Notre voyage se poursuit ensuite au Japon, où le culte des montagnes est important. Dans la région de Tohoku au nord-est de Tokyo, le pèlerinage de Sankan Sando se déroule sur trois monts sacrés qui représentent la naissance, la mort et la renaissance. Nous rencontrons le maître Hoshino qui utilise la marche comme un chemin d’initiation. La vie entière du maître est consacrée à la transmission du Shugendo, une spiritualité séculaire qui mêle bouddhisme, taoïsme, animisme et shintoïsme.
Enfin, Frédéric Lenoir nous entraine sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Dans la cathédrale de Chartres en France, le labyrinthe continue d’attirer de nos jours des pèlerins non religieux, mais en quête de sens et de sacré, comme Astrid Heyman, pour qui il symbolique une clé de vie. Chercher un but, un sens, une direction à son existence, s’inscrire dans une tradition et une mémoire collective, ce sont les portes d’une transformation de soi que procure la marche. En se dépouillant au fil des kilomètres des pollutions de la vie contemporaine, Luigimario Perreti un retraité qui a choisi de marcher vers lui-même, pour se rencontrer, à la quête de son être intérieur nous entraine sur un bout de chemin, sa marche permet de retrouver une sensation simple et profonde à la fois. Elle prend une vraie dimension spirituelle en lui permettant de vivre dans l’instant présent, sans autre préoccupation que de marcher.
Enfin, Frédéric Lenoir nous entraine sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Dans la cathédrale de Chartres en France, le labyrinthe continue d’attirer de nos jours des pèlerins non religieux, mais en quête de sens et de sacré, comme Astrid Heyman, pour qui il symbolique une clé de vie. Chercher un but, un sens, une direction à son existence, s’inscrire dans une tradition et une mémoire collective, ce sont les portes d’une transformation de soi que procure la marche. En se dépouillant au fil des kilomètres des pollutions de la vie contemporaine, Luigimario Perreti un retraité qui a choisi de marcher vers lui-même, pour se rencontrer, à la quête de son être intérieur nous entraine sur un bout de chemin, sa marche permet de retrouver une sensation simple et profonde à la fois. Elle prend une vraie dimension spirituelle en lui permettant de vivre dans l’instant présent, sans autre préoccupation que de marcher.
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